Translate

mardi 29 avril 2014

Les alliages métalliques utilisés en dentisterie, les effets galvaniques... leurs conséquences sur la santé

par J. M. DANZE
(Licencié ès Sciences Chimiques, Univ. Liège, ex assistant à l’Institut de Pharmacie, Consultant en biophysique).
Lorsque deux métaux différents sont simultanément plongés dans un électrolyte commun, il apparaît entre ces deux métaux une différence de potentiels électriques. Celle-ci peut se mesurer en Volts (V) ou en millivolts (mV).
Nous savons que la salive est un électrolyte de composition très complexe, voisine de celle de l’eau de mer , dont le pH varie entre 6,3 et 7,3 et dont la température oscille autour de 37 °C.
Lorsque, dans la cavité buccale, des alliages ou des amalgames de compositions différentes sont en présence, il apparaît parfois des différences de potentiels électriques entre deux pièces métalliques. Ces différences de potentiel (mesurées en valeurs relatives) peuvent atteindre jusqu’à 1500 mV et même davantage.
On attachait jadis peu d’importance à ce phénomène, sans doute parce qu’on ne concevait pas qu’il pu être à la base de processus iatrogènes, mais aujourd’hui, le développement des connaissances en physiologie et particulièrement en toxicologie des métaux a mis la question des métaux prothétiques à l’avant plan de l’actualité.
Le prof. R. Soremark du Karolinska Institut de Stockholm [1] a objectivé ces migrations ioniques qui avaient déjà fait l’objet de nombreuses publications en Allemagne bien avant la guerre [2]. Il suffit de 21 jours d’expérimentation pour montrer de façon indiscutable la corrosion d’amalgames, de crochets en chrome cobalt et l’augmentation de la concentration en Argent, Mercure dans l’émail et la dentine des dents obturées en amalgame.
Le même problème se pose en orthopédie et une nouvelle discipline en est issue; elle a pour objet la “biocompatibilité” des métaux. Les matériaux biocompatibles sont des matériaux que les cellules vivantes acceptent et intègrent dans la structure tissulaire (donc ne rejettent pas) [3]. Les essais de ces matériaux peuvent aisément se réaliser in vitro en les mettant par exemple en présence d’ostéoblastes (technique utilisée pour les implants) ou d’explants d’épithélium de gencive [4-5].
Conclusion: le zircon est notre avenir pour très longtemps ..........

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire