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jeudi 28 mars 2013

Quelle option pour fixer la Zircone en bouche .





Du fait de la difficulté de sabler ou de l’impossibilité de
mordancer la zircone exempte de phase vitreuse, la
rétention chimique (covalente) sera privilégiée. Le choix
du matériau d’assemblage se fait généralement en fonction
du potentiel rétentif de l’infrastructure et de la valeur
de l’encastrement. Si l’on dispose d’un bon encastrement,
on choisira un ciment de verre ionomère hybride ou un
compomère alors que lorsque le pouvoir rétentif intrinsèque
des préparations est plus faible, on s’orientera de
préférence vers un matériau composite de collage «dual»
après avoir appliqué un promoteur d’adhésion (PRIMER)
spécifique à la zircone.

Plus de précison
ici .







jeudi 14 mars 2013

L'art dentaire à travers les âges.

UN PEU D'HISTOIRE
Des techniques primitives aux plus évoluées

Des techniques les plus primitives aux techniques les plus élaborées, l'homme s'est toujours préoccupé, dans un but fonctionnel ou esthétique, de remplacer ses dents manquantes.
C'est en Égypte, dans des sarcophages, que furent découvertes les premières traces de prothèses dentaires.
Elles étaient alors sculptées dans l'ivoire ou le sycomore (variété d'érable appelé aussi faux platane) et reliées par des fils d'or.
Les obturations, quant à elles étaient effectuées avec de l'or massif. Les phéniciens, habiles commerçants et grands voyageurs, répandirent les techniques égyptiennes à travers le bassin méditerranéen. C'est ainsi que l'art dentaire se développera dans la civilisation grecque. Hippocrate fut l'un des précurseurs et apportera de nombreux progrès.
Au Moyen Âge les progrès furent moindres. Il fallut attendre le XVI° siècle avec Ambroise Paré pour observer l'apparition de nouvelles techniques, notamment celle de la prothèse amovible; celle-ci était alors fabriquée à base de fémur de bœuf.
Au XVII° siècle Pierre Fauchard publia le premier traité de chirurgie dentaire. Il fut à l'origine de la dent à tenon. A cette époque et pour la première fois, la technique de la prise d'empreinte fut décrite par Purman.
Il faudra attendre presque deux siècles pour que le modèle en plâtre s'impose.
Au XVIII° siècle les dents métalliques et en porcelaine firent leur apparition. Les méthodologies et les techniques continuèrent d'évoluer au XIX° siècle.
C'est à cette époque que l'occluseur est apparu, facilitant le montage rationnel des dents.La technique de la prise d'empreinte devient une pratique courante. La technique des "richmonds" ou dent sur pivot fut améliorée.
La mise au point du procédé de coulée par cire perdue permit alors la réalisation de bridges.
Au XX° siècle la prothèse connaît un essor considérable. Les techniques et les matériaux progressent très vite.

Aujourd'hui l'accent est mis sur la biocompatibilité des matériaux entrant dans la fabrication des prothèses, sur le confort pour le patient et sur l'esthétique. De nouveaux matériaux apparaissent pour réduire l'utilisation de métal en bouche, le zircone..............


Pour plus d'histoire, visitez la page du  Docteur Christine Lalanne :

Dossier d'Odonto-Stomatologie Homéopathique.






Docteur Christine Lalanne (Saint Girons)



samedi 9 mars 2013

Petit rappelle du zircone dans l'art dentaire, ou Zircone Y-TZP

Zircone Y-TZP

La zircone Y-TZP (Yttria Tetragonal Zirconia Polycrystal) est une céramique technique constituée à 100 % de polycristaux tétragonaux métastables d'oxyde de zirconium après adjonction d'environ 2 à 3 % molaire d'oxyde d'yttrium (Y2O3) en tant qu'agent stabilisateur.
 L'adjonction d'un agent stabilisateur est un élément indispensable à l'obtention d'un polycristal ayant une structure parfaitement stable.
La zircone présente une évolution cristallographique en fonction de sa température, lors de la mise en forme et du refroidissement entre 1 000 °C et 1 100 °C, la phase quadratique devient monoclinique. Ce changement cristallographique s'accompagne d'une variation volumique de 3 % qui pourrait être dommageable au matériau. En raison de cette caractéristique de la zircone pure, l'utilisation d'un additif dopant, tel que l'oxyde d'yttrium (Y2O3) est indispensable afin de stabiliser la forme cubique ou quadratique de la zircone à température ambiante.
Elle possède des propriétés particulièrement adaptées au comportement des tissus biologiques.






Intérêt en implantologie dentaire et prothése dentaire

La biocompatibilité de la zircone Y-TZP en fait un matériau très bien toléré par les tissus mous, permettant d'obtenir dans le cadre d'une implantation zircone-titane, une stabilité des tissus mous péri-implantaires à long terme. L'adhésion des fibroblastes et ostéoblastes est plus importante que dans le cas d'utilisation de titane. L'avantage avancé par les fabricants de prothèses et d'implants dentaires est la prévention des péri-implantites.

 

Petit rappelle du titane dans l'art dentaire

Propriétés physiques de base
 
Caractéristiques physiques remarquables du titane :
  • Sa masse volumique est environ 60 % de celle de l’acier.
  • Sa tenue à la corrosion est exceptionnelle dans de nombreux milieux tels que l’eau de mer ou l’organisme humain.
  • Ses caractéristiques mécaniques restent élevées jusqu’à une température d’environ 600 °C et restent excellentes jusqu’aux températures cryogéniques.
  • Il est disponible sous des formes et des types de produits très variés : lingots, billettes, barres, fils, tubes, brames, tôles, feuillard.
  • Sa valeur de susceptibilité magnétique (1,8 à 2,3×10-4) est très inférieure à celle du fer (3×105). C'est donc un matériau avantageux en cas de diagnostic par IRM : diminution des artefacts.
  • Son coefficient de dilatation, légèrement inférieur à celui de l’acier, est moitié moins que celui de l’aluminium. On prendra pour valeur moyenne un coefficient de dilatation de 8,5×10-6 K-1.
  • Son module de Young ou module d'élasticité longitudinal se situe entre 100 000 MPa et 110 000 MPa. Cette valeur assez faible comparée à l'acier inox (220 000 MPa) en fait un matériau particulièrement intéressant pour sa biocompatibilité.

Secteur biomédical
 
On dispose actuellement d’un retour d’expérience d’une petite cinquantaine d’années d’utilisation dans le domaine médical (premiers implants dentaires en titane posés en 1964 par le Pr P.I bränemark). Son emploi s’est développé en raison de son caractère biocompatible. En effet, l'os adhère spontanément au titane ce qui en fait un matériau privilégié pour la réalisation de prothèses. En plus de cet aspect biocompatible, le titane est mécanocompatible.
Le titane a aussi fait une percée importante dans le domaine de l’odontologie où il sert d’implant dans l'os pour les supports de prothèses ainsi que pour la confection d'infrastructures prothétiques appelées chapes ou "armatures" dans le jargon du prothésiste dentaire et du chirurgien dentiste. Le NiTi est aussi utilisé en endodontie sous forme de petites limes à mémoire de forme servant à instrumenter les canaux dentaires pour les dévitalisations et en orthodontie où ses propriétés super-élastiques en font un matériaux de choix pour la fabrication des arcs qui permettent de corriger la position des dents.
Il faut signaler l’apparition d’outillage en titane pour la chirurgie, comme les forets creux refroidis à l’eau. À l’inverse de l’acier, tout débris d’outil en titane pouvant rester dans le corps n’occasionnera pas d’infection postopératoire, du fait de sa biocompatibilité.
Enfin, le titane rentre dans la composition des bobines supraconductrices des appareils IRM en association avec un autre métal de transition : le niobium.


dimanche 3 mars 2013

Réalisation d'un guide chirurgical ou implantaire avec un appareil complet résine provisoire.

Préparation du modèle après suppression des dents restante ici de 13 à 27 .........


 
 
Réalisation du complet provisoir .......



Duplication du complet en Guide chirurgical .........


 
 
Préparation du guide chirurgical, suppression de la fausse gencive, réalisation des puits au centre des dents et finition ........